Nathalie Marchak

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Nathalie Marchak
Portrait de Nathalie Marchak par Sylvie Castioni
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (44 ans)
Nationalité
Activités
Père
Daniel Marchac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Alexandre Marchac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Nathalie Marchak est une scénariste et réalisatrice française, née le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de droit, en parallèle avec une formation à l'école d'art dramatique Jean Périmony[2], des débuts comme comédienne au théâtre[3] et des apparitions dans les films Les Parisiens de Claude Lelouch et Les Poupées russes de Cédric Klapisch, Nathalie Marchak obtient, après une maîtrise de droit à l'université Panthéon-Assas Paris II, et un MBA à l'ESSEC[4], un diplôme de réalisation à l'université de New York, puis un master de droit à l'université Harvard en 2007[5]. De retour en France, elle travaille dans la production avant de devenir scénariste et réalisatrice de plusieurs courts-métrages[5].

Dans la production, sous son nom de naissance Marchac, elle a exercé brièvement en tant que business affairs chez MK2[6],[7]. Elle a ensuite exercé les fonctions de directrice financière de la société Cine Nomine[8] et de directrice des opérations de la Sofica Uni Etoile[9], où elle contribue au financement de films français et européens[10].

Son premier long-métrage en tant que scénariste et réalisatrice, Par instinct, sort en salles le . Il raconte l'histoire d'une avocate, jouée par Alexandra Lamy, à qui une jeune nigériane, jouée par Sonja Wanda, confie son bébé[11].

En 2018, elle est nommée vice-présidente de l'ARP (Société civile des auteurs réalisateurs producteurs créée par Claude Berri en 1987), dont elle est membre depuis 2017[12], sous la présidence du cinéaste Radu Mihaileanu[13].

En 2020, elle témoigne dans le documentaire Pygmalionnes de son expérience de réalisatrice dans l'industrie du cinéma sous l'axe du thème du féminisme[14]. Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[15],[16]. Son engagement contre le harcèlement sexuel dans le monde du cinéma[17] se traduit notamment par un appel à recueillir des signalements et accompagner les victimes au sein de l'ARP[18].

En 2021, un scénario qu'elle a écrit, intitulé A Beautiful Journey (La belle Aventure), est sélectionné dans une liste de 25 scenarii en anglais à haut potentiel international écrits par des femmes annoncée pendant le Marché du film de Cannes[19],[20].

En 2023, sa mini-série policière, Les Siffleurs, avec Nadia Farès et Charles Berling, diffusée sur France 2, aborde la thématique du harcèlement sexuel[21]. Elle a obtenu le Trophée Coup de Coeur du Media Club Elles en 2024.

La même année, Nathalie Marchak est membre du jury de la compétition des séries documentaires, aux côtés de Mélissa Theuriau et Asif Kapadia, lors de la sixième édition de Canneseries[22].

Elle est actuellement vice-présidente de l'ARP sous la présidence de Jeanne Herry et d'Olivier Nakache.

Famille et vie privée[modifier | modifier le code]

Nathalie Marchak est la fille de la professionnelle de la communication Nina Mitz et du chirurgien plasticien Daniel Marchac[23], et la sœur du chirurgien plasticien Alexandre Marchac[24].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Réalisatrice et scénariste[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Réalisatrice et scénariste[modifier | modifier le code]

Long-métrage[modifier | modifier le code]
Courts-métrages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charlotte Arce, « L'Amour qu'il nous faut, le premier film humaniste de Nathalie Marchak », Terra Fémina,‎ (lire en ligne)
  2. « Interview exclusive avec Nathalie Marchak au sujet de Pygmalionnes », sur Cinema-movietheater.com, (consulté le )
  3. Jean-Luc Jeener, « "Morphine" au théâtre des 3 Bornes - Il morfle », FigaroScope,‎
  4. Louis Armengaud Wurmser, « 4 films réalisés par des ESSEC pour passer le confinement », sur ESSEC Alumni, (consulté le )
  5. a et b « Par Instinct - Dossier de presse », sur Unifrance, (consulté le )
  6. « Nathalie Marchak », sur IMDB.com, (consulté le )
  7. « Les intervenants », sur L’ARP, (consulté le )
  8. « Générique de fin du film Krach », sur docplayer.fr (consulté le )
  9. Pierre Chevallier, « Les Sofica. Rapport de mission », sur medias.vie-publique.fr, (consulté le )
  10. « Financement du cinéma », sur cinenomine.com, (consulté le )
  11. Pierre de Boishue, « Rendez-vous en terre inconnue », Le Figaro Magazine,‎ , p. 123
  12. « Nathalie Marchak », sur L'ARP, (consulté le )
  13. « L’ARP renouvelle son CA et son bureau pour 2018-2019 », sur AFCinéma, La Lettre AFC n° 289,
  14. Pierre-Yves Grenu, « "Pygmalionnes", la parole des femmes du cinéma », sur Franceinfo, (consulté le )
  15. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  16. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le )
  17. Marilyne Letertre, « Violences sexuelles au cinéma : "Il faut rompre cette chaîne de complicité et de transmission" », sur Madame Figaro, (consulté le )
  18. Christophe Carrière, « Harcèlement, viol... Le cinéma français sur le banc des accusés », sur LExpress.fr, (consulté le )
  19. (en-US) Jazz Tangcay, « Wscripted Unveils Inaugural List of Excellent Screenplays By Women at Cannes (EXCLUSIVE) », sur Variety, (consulté le )
  20. Nicolas Colle, « Nathalie Marchak prépare son 2ème long métrage », sur Ecran Total, (consulté le )
  21. « « Les Siffleurs » sur France 2 : la mini-série sur le harcèlement de rue à voir absolument - Elle », sur elle.fr, (consulté le )
  22. « Jurys », sur canneseries.com (consulté le )
  23. (en-US) Scott P. Bartlett, Bryant A. Toth et Linton A. Whitaker, « Daniel Marchac, M.D., 1936 to 2012 », Plastic and Reconstructive Surgery, vol. 131, no 5,‎ , p. 1209–1211 (ISSN 0032-1052, DOI 10.1097/PRS.0b013e318287a11e, lire en ligne, consulté le )
  24. « Carnet du jour. Faire-part de décès de Nina Mitz », Le Figaro,‎ , p. 16 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]